Le harcèlement moral au travail représente non seulement un délit, mais également un obstacle significatif à la réussite professionnelle des victimes. Que ce soit dans le secteur privé ou public, la loi établit des dispositifs de protection. Il est important de noter que ces agissements sont interdits même en l'absence de lien hiérarchique entre la victime et l'auteur des faits. Bien que la loi mette en place des dispositifs, les chiffres continuent d’affirmer que le phénomène est encore bien trop présent. Ainsi, il convient de sensibiliser à ce sujet au maximum. L'objectif est de faire prendre conscience de ce fléau au cœur de la société.

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Et il faut dire que la première difficulté est parfois de se rendre compte de la situation et de ne pas minimiser les faits. En effet, il s'agit de bien comprendre à partir de ou commence le harcèlement. Ce délit se manifeste à travers des comportements répétés. Ces derniers sont susceptibles de dégrader les conditions de travail. Ils mettent en péril les droits, la dignité, la santé physique ou mentale, ainsi que l'évolution professionnelle des personnes concernées. Des exemples concrets incluent des insultes régulières, des messages téléphoniques intempestifs, des remarques déplacées basées sur le genre, des menaces de licenciement, ou encore le retrait de missions. La lutte contre le harcèlement moral s'impose comme une nécessité légale et éthique pour assurer des environnements de travail sains ainsi que l’égalité des chances.

Le harcèlement un phénomène bien réel qui laisse des marques et qui nuit à la réussite professionnelle

Le harcèlement au travail, phénomène malheureusement bien réel, laisse des marques indélébiles. De plus, il constitue un obstacle significatif à la réussite professionnelle. Les résultats du baromètre national du harcèlement au travail publié en septembre 2022 par Qualisocial et Ipsos révèlent une préoccupation croissante parmi les salariés. Le harcèlement se positionne en troisième position de leurs inquiétudes après la rémunération et la dégradation des conditions de travail. D’autres chiffres sont alarmants. En effet, 62 % des personnes interrogées estiment que les cas de harcèlement se multiplient.

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Selon l'Organisation internationale du Travail (OIT), plus d'une personne sur cinq ayant un emploi a été victime de violence ou de harcèlement au travail. Les jeunes, les travailleurs migrants, ainsi que les employés hommes et femmes figurent parmi les catégories les plus touchées. Si l’on se penche encore davantage sur les résultats de l’étude, on constate que les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles que les jeunes hommes de connaitre des violences sexuelles et du harcèlement sexuel. Pour les jeunes femmes migrantes, elles sont quant à elle, deux fois plus susceptibles que les autres femmes a être exposées aux violences et au harcèlement sexuel.

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Les conséquences du harcèlement sont profondes. Elles engendrent initialement des symptômes de stress. Si la situation persiste sans soutien, conduisant à des troubles psychiques ou somatiques graves. La gravité peut même nécessiter un retrait ou un départ du poste occupé. Cela peut affecter non seulement la sphère professionnelle mais également la vie familiale et sociale des victimes. La lutte contre le harcèlement au travail reste cruciale pour assurer des environnements de travail sains et respectueux.

Que faire face au harcèlement ?

Face au harcèlement moral au travail, la victime dispose de plusieurs recours légaux pour faire cesser ces agissements. L'article 222-33-2 du Code pénal stipule que le harcèlement moral est un délit passible de deux ans d'emprisonnement. Il s'accompagne de 30 000 euros d'amende.

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La première action recommandée est d'alerter les représentants du personnel ou l'inspection du travail. Ils peuvent accompagner la victime et exercer leur droit d'alerte envers l'employeur. La victime peut également opter pour une procédure de médiation. Un médiateur choisi d'un commun accord entre les parties tente de concilier les intérêts en proposant des solutions écrites. En cas de non-respect des droits, la saisie du Conseil de prud'hommes est une option. Elle permet d'obtenir réparation du préjudice subi, dans un délai de cinq ans après le dernier acte de harcèlement. Parallèlement, la victime peut saisir le juge pénal pour poursuivre l'auteur du harcèlement, complémentaire à une plainte devant le Conseil de prud'hommes. Si le harcèlement est perçu comme motivé par une discrimination, le Défenseur des droits peut être saisi. Cette institution indépendante intervient dans divers domaines pour veiller au respect des droits fondamentaux et lutter contre les discriminations.

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Au sein de La Puissance du Lien, nous luttons contre le harcèlement et les discriminations de toutes sortes. Ces problématiques vont évidemment à l’encontre de nos idéaux en faveur d’une société dans laquelle la force collective arrive à rendre chaque individu meilleur qu’il ne l’était hier. Nous sommes convaincus que cette force est une richesse qui réside dans les individus est qu’il suffit de l’enseigner et de la travailler dès le plus jeune âge. Car comme le dit un célèbre adage, “Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”.

Sources :

“Harcèlement moral au travail” www.service-public.fr

“La violence et le harcèlement au travail touchent plus d’une personne sur cinq” www.ilo.org